Maîtriser l’art de prendre le bus à San Francisco

Pour une des plus importantes villes des Etats-Unis, on pourrait, a priori, s’attendre à un réseau de transport digne de ce nom. A priori seulement, car prendre les transports en commun à San Francisco n’est pas de tout repos !

Pour vous déplacer, vous avez très exactement le choix entre :

Au quotidien, on fera seulement la différence entre le Muni, le BART, les cable-cars et les bus. Le reste c’est pour les touristes 😉

Précisions. Il faut savoir qu’il n’y a pas vraiment de métro à San Francisco. Si toi aussi tu viens de la ville (la vraie) tu trouveras que le Muni n’est pas un métro à proprement parler mais plutôt 6 lignes d’un truc hybride, mi bus mi tram, qui mènent toutes à Rome Market Street. Une fois passée cette artère principale, les wagons sortent de terre et se « transforment » en tramways classiques. Ce truc hybride donc sert surtout à emmener les gens au boulot le matin (dont moi, j’admet).

Bon, parfois la vue est pas trop mal :

Prendre le bus a San Francisco

Le BART (Bay Area Rapid Transit) est un équivalent du RER 😱, utile surtout si vous venez ou allez de l’autre côté de la Baie, vers Oakland, Fremont, Berkeley ou à l’aéroport.

Ensuite, il y a l’option tramway ou « Cable Cars » qui sont, dans la vraie vie, impossibles à utiliser pour des trajets quotidiens à moins d’être prêt à faire une heure de queue minimum au côté d’une horde de touristes très contents.

Mais il faut admettre que les Câble Cars sont très mignon (ils ont même un emoji, c’est dire 🚋 )

Prendre le bus a San Francisco

 

Non, le réseau de transport le plus « pratique » à San Francisco c’est le bus, ou trolleybus.

Mais attention.

Comme pour le métro parisien, il y a des règles à suivre pour assurer un trajet dans les meilleures conditions possibles. Je vous ai fait une petite liste :

 

Les 8 règles à suivre pour se déplacer en bus :

1. Avoir sa Clipper Card

Elle est gratuite et vous pouvez la charger partout (CVS, Walgreens, station de BART…). Cela vous évitera le problème du change pour acheter votre billet. Un ticket de bus coûte $2,25. Il y a aussi une app pour téléphone, mais ça fait moins local.

2. Repérer les arrêts de bus

Ne cherchez pas forcément des arrêts de bus qui rassemblent à des arrêts de bus. Souvent ils seront simplement signalés par une bande de peinture jaune sur un poteau en bois électrique. Donc levez la tête 🙂

3. Ne pas être (trop)pressé

Le bus est soit plutôt rapide soit extrêmement lent et donc dans tous les cas peu fiable niveau horaire. Si vous avez un rendez-vous ou besoin d’être à une heure précise à un endroit précis prenez un Lyft ou prévoyez une demi-heure de marge.

4. Choisir sa place

Ne JAMAIS s’asseoir au fond du bus. C’est la place de prédilection des sans-abri n’ayant pas pris de douche depuis les années 60 ou/et restés perchés après avoir pris trop de LSD.

Sachez que vous avez le droit de vous asseoir sur les places réservées aux personnes âgées SI le bus est peu rempli. Ne soyez pas parano, la petite annonce pré-enregistrée se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes…

Bonus : inspectez bien le siège et ses alentours avant de vous asseoir. On dit que les transports à Paris ne sont pas très propres mais comparés à ici c’est le Hilton.

5. Etre prêt à sortir à tout moment

Toujours choisir une place qui permette de sortir rapidement. Surtout les jours ou le bus est bondé. Mauvaises odeurs, personnes louches, pervers, bavards, tout est possible … vous me direz merci plus tard !

6. Faire la conversation (ou pas)

C’est comme ça, vous avez 95% de chance que votre voisin vous tape la discut’. Cela dit c’est (parfois) sympa, mais surprenant quand on n’est pas prévenu. Sinon, changez de place (cf. point 4).

7. Se préparer aux odeurs

Ne soyez pas surpris si ça sent l’herbe dans le bus, comme dans tout le reste de la ville d’ailleurs. Petit souvenir des années hippies et du lifestyle surf/plage.

De toute façon c’est soit ça, soit le vomi, la bière, le pipi et autre déchet 100% organic (quoi que)… alors à choisir, la weed c’est pas si mal 😊

8. Envisager un plan B

Comme tous les habitants de San Francisco, viendra un moment où vous commencerez à étudier toutes les options possibles pour NE PLUS prendre le bus.

Au choix : le vélo, les longues boards électriques, les Scoot (versions scooter des Vélib’), et bien sur la voiture.

Finalement, c’est peu surprenant que les san franciscains se déplacent de préférence en voiture vu que l’essence n’est pas chère et que la circulation est plutôt fluide comparé à Paris.

 

Conclusion : j’ai tenu 6 mois avant d’acheter une voiture.

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Aucun rapport mais je mets ca ici juste parce que ca me fait rire 🙂

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Pour les (vrais) détails pratiques sur les transports à San Francisco :

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